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Actuellement, l’ardoise est rencontrée partout en France, sur les toits des monuments historiques comme sur ceux des nouvelles bâtisses. Toutefois, d’où est ce-qu’elle provient ? Pour le savoir, nous allons retracer l’historique de l’ardoise d’Angers. D’ailleurs, notre équipe d’artisans exerce à proximité de la région et s’occupe de toutes les activités liées à la mise en place et à la rénovation de couverture.

Les premiers pas de l’exploitation ardoisière d’Angers

Tout a commencé dans la commune de Trézalé qui est réputée pour ses grandes exploitations d’ardoises naturelles s’étendant même jusqu’aux confins d’Angers et de Saint-Barthélémy-d’Anjou. Selon l’historique de l’ardoise d’Angers, la première carrière a vu le jour en 1406 à ciel ouvert au lieu-dit Tirepoche. A cette époque, l’extraction était encore faire traditionnellement à dos d’homme. Exclusivement utilisée pour couvrir les toits des monuments bâtis dans les environs, la production d’ardoises s’élevait encore à 5 millions d’unités. Ce ne fut qu’en 1735 que les ardoisières se sont développées plus près de La Loire, faisant accroître la production d’ardoises jusqu’à 26750000 par an.

Les faits marquants de l’industrialisation

Si les carrières d’Angers comptaient 1200 ouvriers en 1762, ce nombre fut réduit vers le début du XIXe siècle à cause de la crise de l’industrie ardoisière. Seules les carrières de Gravelle, de Brémandière et des Carreaux avaient été opérationnelles,  ce qui avait poussé les marchands à conclure un traité pour assurer la commercialisation des ardoises au-delà de la commune à partir de 1808.

Le premier prototype de machine à vapeur apparut alors en 1830 et les premières carrières souterraines furent mises en place aux Grands Carreaux. Jusqu’à la deuxième guerre mondiale, divers accidents s’étaient produits et plusieurs ouvriers avaient perdu la vie dans les ardoisières.

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Le XXème siècle fut marqué par la déportation des ardoisiers en Allemagne et par la fermeture progressive des différents sites d’Angers. D’après l’historique de l’ardoise d’Angers, près de 207 ouvriers avaient été licenciés en 1992 alors qu’une carrière à ciel ouvert venait d’être aménagée au lieu-dit La Porée. Puis, en 2013, les pierres se firent de plus en plus rares, poussant la direction des Ardoisières d’Angers à fermer. Depuis le 29 mars 2014, les ardoisières d’Angers-Trélazé est donc devenue une grande zone naturelle écologique.

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